Retraite d’écriture Cosmogonie : RITUELS

Littérature

23,24 et 25 janvier 2026

Cette formation s’intéresse à la manière dont les rituels façonnent les récits fondateurs et nourrissent les pratiques créatives contemporaines. Nous plongerons dans l’étude de grandes traditions cosmogoniques du monde, des mythes de déluge aux cités englouties, des montagnes sacrées aux espaces liminaux, afin de comprendre comment ces récits mettent en scène la destruction et la renaissance, la fin d’un ordre et l’émergence d’un nouveau. Les travaux de penseurs tels que Carl Gustav Jung, Joseph Campbell ou Clarissa Pinkola Estés serviront de cadre théorique, en éclairant la fonction des archétypes et le rôle de la transmission, de la rupture et de la mémoire symbolique dans l’élaboration des récits.

À partir de ces repères, la formation invite les participant.e.s à créer leurs propres gestes et mises en scène symboliques, à inventer des rituels qui incarnent leur univers artistique et à les transposer dans l’écriture. Les exercices proposés permettront d’expérimenter différentes formes – textes, fragments poétiques, objets, gestes performatifs – pour donner chair à une cosmogonie personnelle et explorer la manière dont les mythes, loin d’être figés dans le passé, continuent d’habiter la création contemporaine.

L’objectif est de conjuguer la richesse de l’héritage théorique avec la liberté de la pratique, afin que chaque artiste puisse enrichir sa démarche en développant une langue rituelle propre, vivante et singulière.

23 janvier : 18h00 à 20h00
24 janvier : 9h à 17h (pause repas de 1h30)
25 janvier : 9h à 12h30
Pour vous inscrire 📩 annik.landry@aaapnb.ca


Biographie d’Audrée Wilhelmy

Après un baccalauréat et une maîtrise en écriture littéraire, Audrée Wilhelmy complète un doctorat en étude et pratique des arts à l’UQAM, où elle explore les liens entre le texte et l’image. Célébrées à travers le monde, ses œuvres grouillent de bêtes, de femmes sauvages et libres, d’hommes tiraillés par leurs contradictions, de villages inquiétants, de forêts gigantesques et d’océans qui nourrissent, qui avalent. Tant par ses créations littéraires qu’artistiques, elle contribue à la réinvention d’un sacré féminin où l’endurance individuelle fait écho à la persistance collective des femmes. Elle investit la sororité, l’usure, la puissance, la douleur et la fureur tranquille de générations de filles et de femmes afin de créer une mythologie personnelle. En s’interrogeant sur ce qui contient/contraint, ce qui, de fragile, résiste, en démultipliant le sens des œuvres par leur juxtaposition, Audrée Wilhelmy bâtit un monde hors temps, qui laisse toute la place aux pulsions, au bouleversement.