le vendredi 25 novembre, 2011
Melvin Gallant
Grand-Barachois
J’aimerais réagir à l’article paru dans l’Étoile du 10 novembre concernant l’Association acadienne des artistes professionnels du N.-B. Disons d’emblée que je suis membre de l’AAAPNB depuis de nombreuses années et que je n’ai pas l’intention d’annuler mon adhésion.
Je ne suis toutefois pas étonné de voir que certains artistes questionnent la pertinence de l’AAAPNB. De plus, le fait qu’un petit groupe d’auteurs, dont je fais partie, cherche à mettre sur pied un regroupement des écrivains et écrivaines démontre qu’il existe un certain malaise par rapport à cette association.
L’AAAPNB joue un rôle de lobbying fondamental auprès des gouvernements et autres organismes afin d’améliorer le statut des artistes. Mais, plusieurs artistes (dans notre cas, les écrivains) estiment que l’association ne leur offre pas grand-chose de concret. Il n’y a pas de rencontre entre auteurs, pas d’atelier d’écriture, pas de promotion, pas de bulletin d’information, rien en somme pour stimuler la vie littéraire.
Personnellement, je verrais bien l’AAAPNB jouer en quelque sorte le rôle d’une fédération des diverses disciplines artistiques. On pourrait les classer en quatre catégories: 1- Arts visuels, 2- Littérature, 3- Musique, 4- Arts médiatiques, qui incluraient théâtre, cinéma et danse. On me dira que ces catégories existent déjà, mais elles n’existent que sur papier. Il ne se fait pratiquement rien de concret propre à chaque discipline.
Comme il y a présentement dix personnes qui oeuvrent au sein de l’AAAPNB, un employé pourrait être affecté à une des quatre disciplines et il ou elle répondrait à un conseil d’administration composé d’artistes de cette discipline. Ce conseil d’administration déciderait des activités à organiser qui seraient ensuite exécutées par le directeur ou la directrice qui demeurerait à l’emploi de l’AAAPNB (il resterait toujours six employés pour s’occuper des affaires d’ordre général.) Voilà donc dans quelle direction j’aimerais voir évoluer l’AAAPNB