|
Une symbiose entre les arts et les municipalités |
 |
Vous avez sous les yeux un survol des activités liées au projet d’accompagnement et de formation des municipalités acadiennes du Nouveau-Brunswick en aménagement culturel du territoire. |
Même s’il est comblé de nombreuses richesses, le Nouveau-Brunswick fait présentement face à certains défis : exode des régions rurales, départ de grandes entreprises, démobilisation de certains segments de sa population. Plus que jamais, notre province doit faire preuve de créativité et d’innovation en misant sur sa ressource naturelle la plus précieuse : ses citoyennes et citoyens. Il existe dans toutes les régions de la province des femmes et des hommes engagés qui désirent contribuer au développement durable de leur communauté. |
Avec ce projet d’aménagement culturel du territoire, l’Association acadienne des artistes professionnel.le.s du Nouveau-Brunswick et l’Association francophone des municipalités du Nouveau-Brunswick soutiennent concrètement le secteur municipal et ses partenaires dans l’acquisition des compétences nécessaires pour assurer une réelle intégration des arts et de la culture dans les communautés acadiennes du Nouveau-Brunswick. |
Il est indéniable que les arts, la culture et le patrimoine ont un rôle crucial à jouer dans la redéfinition et l’épanouissement de notre territoire. Au même titre que les services de santé et d’éducation, les arts et la culture doivent être reconnus comme un service public essentiel au développement de toute communauté. |
Ce service, d’autant plus essentiel dans un contexte minoritaire, passe par : |
• l’égalité d’accès aux arts et à la culture pour toute citoyenne et tout citoyen, peu importe son âge, son sexe, sa situation financière et son lieu de résidence au Nouveau-Brunswick; |
• la reconnaissance du rôle et de l’impact des artistes, des arts, de la culture et du patrimoine dans le développement économique, la cohésion sociale, le tourisme culturel durable, l’éducation et le soutien à une participation citoyenne engagée; |
• la reconnaissance du rôle des artistes et des arts comme potentiel d’innovation pour assurer le développement durable des communautés; |
• la reconnaissance de la culture comme un des déterminants de la santé, telle qu’elle est reconnue par le secteur de la santé et du mieux-être; |
• la reconnaissance des arts, de la culture et du patrimoine comme des outils de développement pour maintenir et attirer une main-d’oeuvre qualifiée dans la province. |
En tant que dirigeant.e.s de deux organismes qui contribuent à la mise en oeuvre de la Stratégie globale pour l’intégration des arts et de la culture dans la société acadienne au Nouveau-Brunswick, nous nous sommes associé.e.s avec enthousiasme et dynamisme à sept municipalités de la province pour démontrer que les arts et la culture peuvent effectivement agir comme moteur de développement dans tous les secteurs de la société. |
Nous remercions sincèrement les élu.e.s municipaux qui participent au projet, les nombreuses personnes.ressources et tous nos partenaires pour la confiance et le soutien accordés à la réalisation de ce projet. |
Nous souhaitons également que se développent des modèles de coopération qui pourront être utilisés par l’ensemble des municipalités et des commissions de services régionaux de la province. |
Carmen Gibbs, Directrice générale Association acadienne des artistes professionnel.le.s du Nouveau-Brunswick |
Frédérick Dion, Directeur général Association francophone des municipalités du Nouveau-Brunswick |
Volet accompagnement |
Après avoir adopté leur politique culturelle, les municipalités ont mis en place des comités chargés d’élaborer un plan d’action culturelle. Ces comités sont formés de représentant.e.s de divers secteurs de la communauté (santé, éducation, arts, jeunesse, entreprenariat, etc.) et sont sous la présidence d’un conseiller ou d’une conseillère municipal ou d’un.e citoyen.ne. Les agent.e.s de développement culturel siègent à ces comités à titre de ressources. L’AAAPNB offre un encadrement asymétrique à chacune de ces municipalités, fournissant avis, conseils et outils selon les besoins de chacune. La mise en commun d’expertise et de pratiques novatrices vient enrichir la formation de tous les intervenant.e.s. |
La Ville de SHEDIAC a modifié son site Web et a ajouté un volet Arts et culture qui comprend, notamment, un répertoire des artistes de la région. De plus, une politique de subvention des projets culturels a été approuvée par le Conseil municipal. |
 |
De g. à dr. : Denis LeBlanc (directeur de la Vie communautaire), Gilles Belleau (directeur général) et Roger Caissie (conseiller municipal et président du Comité de développement culturel de Shediac). |
Au cours de l’été 2017, la Ville de BERESFORD a affecté un étudiant à un projet d’été visant l’élaboration de la cartographie culturelle de la municipalité. La banque de données recueillies facilitera la prise de décision et la recherche de ressources artistiques et culturelles de la communauté. |
 |
De g. à dr. : Paul Losier (citoyen), Bruno Poirier (conseiller municipal), Line Godbout (AAAPNB) et Aurèle Michaud (président du comité culturel) |
Le Village de BALMORAL a récemment procédé à l’embauche de Mélanie Parent pour coordonner les travaux de mise en œuvre de sa première politique culturelle. |
 |
Sur la photo, on voit Mélanie en compagnie du directeur général de Balmoral, Guy Chiasson, et de Line Godbout, consultante culturelle chargée de ce projet. |
La Ville de SAINT-QUENTIN a récemment révisé sa politique culturelle adoptée en 2004. Un livret promotionnel présentant la nouvelle politique culturelle et dressant un portrait de cette localité du Nord-Ouest sera publié. La Municipalité est fière de préserver son patrimoine et inaugurera sous peu son nouveau Théâtre Montcalm. |
 |
De g. à dr. : Line Godbout (AAAPNB), Marie-Josée Landry, coordonnatrice des Sports, Loisirs et Vie communautaire et Jocelyne Querry Bossé, maire suppléante. |
La Communauté rurale de BEAUBASSIN-EST a fêté ses 10 ans de constitution en corporation en 2017. La politique culturelle adoptée en 2015 fait état de l’importance de développer un sentiment d’appartenance à cette nouvelle entité formée de six quartiers distincts. |
 |
Photo prise lors du lancement de la politique culturelle à l’Église historique de Barachois. |
Une société culturelle a été fondée en 2015 grâce à l’engagement des citoyens et citoyennes du Village de BAIE-SAINTE-ANNE et en partenariat avec le Conseil provincial des sociétés culturelles. L’agente de développement culturel travaille étroitement avec le milieu scolaire pour mettre en place des projets rassembleurs. |
 |
1re rangée : Ginette Manuel, Janice Daigle, Gilles Manuel et Nicole Thériault-McIntyre. 2e rangée : Denise McIntyre, Janice Turbide, Lucas Gray, Diane Doiron et Marcia Gaudet-Manuel. |
Avec la mise en œuvre de sa politique culturelle, la Ville de DALHOUSIE a le défi particulier de devoir redéfinir son identité à la suite de la fermeture de plusieurs industries. Les membres du comité culturel mis en place par la Ville sont convaincus que tous les citoyens et citoyennes doivent travailler ensemble vers l’atteinte de ces objectifs. |
Volet formation |
L’AAAPNB a conçu et élaboré une série d’ateliers de formation qui ont été offerts à différents endroits dans la province. Près d’une centaine de participant.e.s ont déjà pu en bénéficier au cours de la première année du projet. Les ateliers s’adressaient particulièrement aux élu.e.s et aux employé.e.s municipaux ainsi qu’aux intervenant.e.s culturels qui contribuent au développement culturel des sept municipalités participantes. |
Les intervenant.e.s culturels ont également pu recevoir une multitude de documents par l’entremise du groupe Facebook administré par Catherine Blondin de l’AAAPNB et ont ainsi bénéficié de la mise en commun d’expertise et d’outils. |
Les réseaux sociaux |
Le formateur Pierre Babineau a présenté des notions de mise en marché numérique ainsi que les outils Facebook, Instagram, Twitter, Snapchat, le site Web et le bulletin électronique. |
 |
De g. à d. : Marie-Josée Thériault (Saint-Quentin), Carole Landry et Susan Cormier (Beaubassin-est), Joanne LeBlanc Skyrie (Société culturelle Sud-Acadie), Aurèle Michaud (Beresford), Jérémie Nazaire et Guy Chiasson (Balmoral), Michel Gaudet (Beaubassin-est), Marie-Josée Landry (Saint-Quentin). |
Demande de subvention |
Line Godbout et Martine Aubé ont animé un atelier sur l’art de préparer une demande de subvention : survol des programmes existants au fédéral et au provincial et consignes pour bien préparer un dossier. |
 |
Martine Aubé (AAAPNB), Eugénie Boudreau (AFMNB), Michel Mallet (Shediac), Janice Daigle (Baie-Sainte-Anne). |
La valise culturelle municipale |
René Cormier présentera à l’hiver 2018 La valise culturelle municipale aux élu.e.s et aux intervenant.e.s culturels des municipalités qui participent au projet. Cette boîte à outils est disponible sur le site Web de l’AAAPNB : www.aaapnb.ca/ centrederessources/ municipalites |
 |
Médiation culturelle |
Michel Vallée, de la Ville de Vaudreuil-Dorion, a animé un atelier en médiation culturelle à Shediac en février 2017, où il a présenté le projet inspirant « Je suis... », projet qui souhaitait provoquer des rencontres entre citoyens et citoyennes pour atténuer les différences et encourager une meilleure compréhension les un.e.s des autres, notamment les nouveaux arrivant.e.s. |
 |
Denis LeBlanc (Shediac), Janice Daigle (Baie-Sainte-Anne), Joanne LeBlanc-Skyrie (Société culturelle Sud-Acadie), Melvin Ferguson (Dalhousie) avec l’animateur Michel Vallée lors d’un atelier de formation sur la médiation culturelle à Shediac. |
Les jeux de la voix |
Plusieurs intervenant.e.s ont participé à un atelier offert par Diane Ricard dans le cadre du programme régulier de formation continue de l’AAAPNB afin de mieux gérer le stress de parler en public. |
 |
Planification culturelle |
Cet atelier animé par Janice Goguen a été offert en deux parties, la première touchant aux étapes de la planification culturelle, y compris l’élaboration d’une cartographie culturelle. La deuxième partie de l’atelier traitait de la consultation publique ainsi que l’importance de mettre en place des moyens d’évaluation de la mise en oeuvre du plan culturel. |