Association acadienne des artistes professionnel.le.s du Nouveau-Brunswick
Répertoire des artistes / profil

Rose Després
Discipline (s) : Littérature

Spécialisation (s)
NA

Rose Després est née à Cocagne en Acadie. À l’Université de Moncton en 1968, elle est parmi les contestataires qui « occupent » le campus, du film L’Acadie l’Acadie. Ainsi, à l’automne 1969, c’est l’aventure et la Révolution qui l’intéressent et elle part au Cuba. Elle s’installe ensuite à Toronto où elle avait été modèle d’artistes et employée de cinéma. Elle y découvre de nombreux concerts, spectacles et la culture internationale effervescente de l’époque. Elle a été assistante photographe pour un studio audio-visuel avant son retour et aux études en Acadie en 1971. A l’université, elle rencontre Gérald Leblanc avec qui elle se lie d’amitié pour ensuite travailler avec lui dans le projet « Le Cercle littéraire la Sagouine » de Paul Germain, la naissance de la première revue littéraire acadienne. Les poètes Roberte Sénéchale, Guy Arsenault, Ulysse Landry, Raymond Leblanc figurent dans sa vie. La poésie, la musique, danse, théâtre, cinéma, photographie, éléments essentiels à sa vie la stimulent et l’inspirent. Pendant l’été, elle parcourt la province avec ses amis poètes et musiciens et compte parmi ses grandes expériences de vie, une rencontre fortuite avec Mathilda Blanchard qui les a logés et encouragés. Le groupe a donné des ateliers d’écriture, recueilli et compilé de nombreux textes venus de toutes parts et participé aux spectacles de poésie, musique et chansons.

À l’automne, Rose Després reprend ses études littéraires, mais la vie de bohême, l’inédit et l’aventure l’interpellent davantage. Elle quitte l’université et s’installe à la Maison Jaune où elle écrit, lit, compose. De retour à Moncton en 1977, elle travaille comme assistante au montage du film Kouchibouguac, à la Convention nationale des Acadiens, elle écrit, elle assiste et participe aux soirées littéraires et musicales, elle chante, danse, compose, fait du théâtre. Puis, elle adhère à l’Association des écrivains acadiens à l’instar de Melvin Gallant et Gérard Étienne, tous deux écrivains et professeurs universitaires. Elle devient employée de l’AEA, puis secrétaire et publie un premier recueil Fièvre de nos mains en 1982 après le coup d’envol, sa participation à Acaditout / le Grand Dérangement à Montréal avec d’autres poètes acadiens où elle a rencontré Gaston Miron, Michel Beaulieu, Michèle Lalonde, entre autres. Elle découvre Dyane Léger, Régis Brun, France Daigle, Huguette Légaré, Léonard Forest. Elle s’engage pleinement dans l’Association des écrivains acadiens (l’AÉA), et la revue Éloizes et en 1986, avec Gérald Leblanc, Herménégilde Chiasson et Dyane Léger elle est membre fondateur des Éd. Perce-Neige. Présidente de l’AEA en 1984-85, elle se rend au Québec, dans l’Ontario français, au Manitoba et en Colombie Britannique, en Louisiane, Belgique, France, Afrique, plus souvent comme poète invitée et avec ses collègues. En 1986, paraît Requiem en saule pleureur. Elle joue dans les pièces, Malparti Danlavi, Le Pique-Nique, elle chante et compose pour le groupe Mashcoui et plus tard Kyzem, voyage à Caen avec l’équipe de Perce-Neige, le groupe 1755, et Édith Butler. Avec Daniel Dugas, Gérald Leblanc, Dyane Léger et Raymond Leblanc elle est en spectacle à Expo 86, à Vancouver.

En 1993 elle donne naissance à Nathalie. Quatre ans plus tard, en 1997, elle publie Gymnastique pour un soir d’anguilles puis rejoint la communauté artistique et culturelle avec sa fille. À l’été, elle travaille au Sommet de la Francophonie puis à l’automne, elle obtient une reconnaissance des acquis à l’Université de Moncton où elle s’inscrit à la maîtrise en création littéraire. En 2000, son recueil La Vie prodigieuse lui mérite le Prix Antonine-Maillet-Acadie Vie. Et en 2009, Si longtemps déjà lui vaut le Prix Éloizes 2010.

En 2004, avec d’autres personnes intéressées, elle lance la revue Ancrages qu’elle dirige pendant deux ans et qui publie 4 numéros. Dirigée par la suite par un nouveau comité, 2 autres numéros paraissent avant que la revue devienne électronique. En 2007, elle participe à un colloque trilingue de traduction à Mexico avec Nicole Brossard et Ann Rothschild et contribue à la publication Nueve siglos de poesĩa femenina en lengua francesa, suivi d’une tournée à l’Université de Lafayette, LA. En 2008, l’U de M et la Maison des écrivains de Paris l’invitent à donner des conférences, lectures et ateliers d’écriture aux universités de Montpellier et d’Avignon. Traductrice littéraire, elle obtient un baccalauréat en traduction en 2012 et en 2013, publie Vraisemblable chez Prise de parole qui réédite également ses 4 premiers recueils chez la BCF. En 2013, elle est mentor littéraire à Entr’Arts pour le RAFA au Banff Centre for the Arts et pour le CCF à Muenster, Saskatchewan. En 2014, elle traduit Killdeer de Phil Hall (GG poésie anglophone et Prix Trillium, 2011). Deux recueils et un spectacle multidisciplinaire sont prévus prochainement…


Adresse Web du profil : http://www.aaapnb.ca/Rose_Despres

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